Dynastie chinoise des Song du Sud 南宋 (1127 – 1279) – deuxième partie
- 陳亮 Chén Liàng (1143 – 1194)
- Sur l’air de « Complainte du dragon des eaux »
- 姜夔 Jiāng Kuí (1152 – 1220)
- Sur l’air de « La saison des perdrix »
- Sur l’air de « La saison des perdrix »
- Odelette des pruniers de jade (au premier ton)
- Sur l’air de « Laver le sable du torrent »
- Sur l’air d’« Une plainte depuis la galerie » (lento)
- Complainte du pavillon aux martins-pêcheurs– Poème à deux strophes
- Sur l’air d’« En souvenir d’un petit-fils de roi »
- « Yangzhou lento »
- 劉過 Liú Guò (1154–1206)
- Sur l’air de « Le printemps au parc de la Rivière-Cœur »
- Sur l’air de « Sur le bassin tant de chansons »
- 張鎡 Zhāng Zī (1153 – 1211)
- Sur l’air de « Le pavillon du Mont des Hirondelles »
- 戴復古 Dài Fù Gŭ (1167 – ?)
- Sur l’air de « Chanson de la fée des grottes »
- 嚴蕊 Yán Ruĭ (vers 1182)
- Sur l’air de « Comme en songe »
- 劉克莊 Liú Kè Zhuāng (1187 – 1269)
- Sur l’air d’« Un maître en divination »
- Sur l’air de « Le printemps au parc de la Rivière-Cœur »
- 楊果 Yáng Guŏ (1195 - 1269)
- Sur la tonalité de Yué – Sur l’air de « Le rouge d’un petit pêcher »
- 葉紹翁 Yè Shào Wēng (vers 1200)
- Une visite manquée au jardin
- 吳文英 Wú Wén Yīng (1207 ? - 1269 ?)
- Sur l’air de « Le vent s’engouffre dans les pins »
- Sur l’air d’« En vain tant de décrets »
- 關漢卿 Guān Hàn Qīng (1210 — 1280)
- Sur l’air de « Quatre blocs de jade »
- 郝經 Hăo Jīng (1223 – 1275)
- Fleur tombée
Note sur le poète
Jiāng Kuí 姜夔 est l’un des meilleurs poètes de la fin des Song et celui, avec Xin Qiji 辛棄疾, dont l’influence fut la plus grande. De tous les poètes chinois de ce recueil, c’est aussi celui, avec Liu Yong 柳永, qui ressemble le plus à notre image traditionnelle du poète par la vie de bohème qu’il mena. En effet, il échoua systématiquement aux examens, ne tint pas de fonctions officielles et, préférant d’ailleurs sa liberté, vécut de la vente de ses calligraphies, des chansons qu’il composait et que sa compagne Xiaohong 小紅 chantait pendant qu’il l’accompagnait à la flûte (« 自作新詞韻最嬌, 小紅低唱我吹簫 » écrit-il dans Passant sous l’arc-en-ciel 過垂虹) sur les lieux à la mode de l’époque, ainsi que de la générosité de ses nombreux amis, parmi lesquels figurent les poètes les plus importants de cette période, en particulier Fan Changda 范成大, Yang Wangli 楊萬里 et Xin Qiji.
Mais c’est un vrai créateur passionné de musique, qui attache un soin particulier aux effets sonores et à l’harmonie tonale et qui, à la suite de Zhou Bangyang 周邦彥 et de Li Qingzhao 李清照, redonne aux 詞 toute leur dimension musicale. Il créa ainsi de nombreux airs, en multipliant les indications musicales dans les introductions aux poèmes qui restent les plus précieux documents dont nous disposons sur la musique des Song.
Note sur le poète
Liu Guo 劉過 échoua quatre fois aux concours impériaux et vécut sa vie durant dans la pauvreté. Partisan comme eux de la reconquête du nord de la Chine, il se lia d’amitié avec d’autres poètes patriotes comme Lu You 陸游, Xin Qiji 辛棄疾, Chen Liang 陳亮 et Yue Ke 岳珂.
Note sur le poète
Le poète Dai Fugu 戴復古 échoua dans la carrière officielle et mena une vie d’errance dans la pauvreté avant de se retirer dans sa province natale du Zhejiang, à proximité du Mont Tai 太山. Il ne laissa qu’une quarantaine de poèmes.
Note sur le poète
Yan Rui 嚴蕊 aurait été une courtisane particulièrement douée. Quand on lui apporta un rameau de pécher en fleurs, elle composa le poème qui suit, en référence au fameux texte de Tao Yuanming 陶淵明, La chronique de la source aux fleurs de pêchers 桃花源記. Faussement accusée de relations illicites avec un fonctionnaire à l’instigation de Zhu Xi 朱熹 et fouettée pour obtenir des aveux, elle protesta de son innocence avec vigueur et conviction ; la rumeur qui en résulta fut telle qu’elle arriva aux oreilles de l’empereur. Yan Rui fut finalement libérée et prit place par la suite parmi les concubines impériales.
Note sur le poète
Le patriotisme et les critiques politiques et sociales émises par Liu Kezhuang 劉克莊 valurent à sa carrière diverses vicissitudes.
Note sur le poète
On ne connait pas les dates de naissance et de mort de Ye Shaoweng 葉紹翁, l’auteur de ce charmant poème. Il mena pour l’essentiel une vie retirée sur les bords de l’embouchure du Yangzi 錢塘 et du lac de l’Ouest 西湖 près de Hangzhou 杭州 qu’il consacra à écrire des poèmes paysagers.