Dynastie chinoise des Song du Sud 南宋 (1127 – 1279) – troisième partie
- 王惲 Wáng Yùn (1227 -1304)
- Sur la tonalité de Yué – Sur les airs de « Le rouge d’un petit pêcher »
- 劉辰翁 Liú Chén Wēng (1232 – 1297)
- Sur l’air de « Joie perpétuelle de la rencontre »
- 周密 Zhōu Mì (1232 – 1298)
- Sur l’air de « L’automne dans la capitale de jade »
- 文天祥 Wén Tiān Xiáng (1236 – 1283)
- En traversant la Mer de la Désolation
- Sur l’air de « Libation pour la lune sur le fleuve »
- 姚燧 Yáo Suì (1239 - 1314)
- Note médiane – Sur l’air de « Chanson du printemps au soleil »
- 王沂孫 Wáng Yí Sūn (1240 ? – 1289 ?)
- Sur l’air de « Une musique à la hauteur du ciel »
- Sur l’air de « Des sourcils à ravir »
- 陳孚 Chén Fú (1240 – 1303)
- Gîte précaire à Strates-de-Jade
- Décor de neige sur le fleuve
- 盧摯 Lú Zhì (vers 1241 - après 1315)
- Sur l’air de « Profonde ivresse sous le vent d’est »
- 蔣捷 Jiăng Jié (1245 ? – 1301 ?)
- Sur l’air de « La Belle de Yu »
- Sur l’air de « Félicitations aux nouveaux mariés »
- Sur l’air d’« Une coiffe de dame »
- 張炎 Zhāng Yán (1248 —1320)
- Sur l’air de « Flûte traversière sous la lune »
- Sur l’air de « La terrasse du Haut Soleil »
- Sur l’air de « Délivrer des chaînes »
Note sur le poète
Wen Tianxiang 文天祥 est un héros national chinois. Brillant étudiant fait mandarin à vingt ans, nommé en 1275 vice-premier ministre, il organisa une armée de volontaires pour lutter contre l’invasion mongole. Capturé par les Mongols en 1278, il refusa de collaborer, réussit à s’échapper, organisa plusieurs contre-offensives et résista pied à pied, mais fut défait et de nouveau capturé en 1279. Transporté à Pékin, et y fut emprisonné quatre ans puis exécuté. Il écrivit de nombreux poèmes pendant sa captivité, notamment les Chants de la loyauté 正氣歌.
Note sur le poète
Issu d’une famille riche et aristocratique, Zhang Yan 張炎 assista à la fin de la dynastie Song. Il tenta vainement de trouver un poste au nord de la Chine vers Pékin, puis mena jusqu’à sa mort une vie d’errance et d’extrême pauvreté. Avec lui s’achève la grande époque du 詞, qui sera ensuite délaissé si l’on excepte les brillantes créations du poète mandchou Nalan Xingde 納蘭性德 (1655 – 1685) sous la dynastie des Qing 清. Zhang Yan laissa d’ailleurs une importante monographie sur le 詞, la première de l’histoire littéraire chinoise, intitulée Aux sources de l’ode chantée 詞源, ainsi que plus de trois cents poèmes.