Dynastie chinoise des Song du Nord 北宋 (960 – 1127) – quatrième partie
- 晁元禮 Cháo Yuán Lǐ (1046 – 1113)
- Sur l’air d’« Un canard à tête verte »
- 秦觀 Qín Guān (1049 – 1100)
- Les Célestes du pont des pies
- Sur l’air d’« Observer les marées »
- Sur l’air d’« Une pleine cour de parfums »
- Sur l’air d’« Une fleur de magnolia » - version courte
- Sur l’air de « La saison des perdrix »
- Sur l’air de « Laver le sable du torrent »
- Sur l’air de « Quarante-huit enfants »
- Sur l’air de « Marcher sur un tapis de souchets »
- 趙令畤 Zhào Lìng Zhì (1051 – 1134)
- Sur l’air de « L’oiseau chante la nuit »
- Sur l’air d’« Un papillon épris d’une fleur »
- 賀鑄 Hè Zhù (1052 - 1125)
- Sur l’air d’« Une pensée pour celle de là-bas » appelé à la Capitale « La saison des perdrix »
- 晁補之 Cháo Bŭ Zhī (1053 – 1110)
- Sur l’air d’« Un cornet de sel »
- 周邦彥 Zhōu Bāng Yàn (1056 – 1121)
- Sur l’air de « Les jeux du jeune âge »
- Sur l’air d’« Une pleine cour de parfums »
- Sur l’air d’« Au froid d’une fenêtre verrouillée »
- Sur l’air de « Le prince de la colline aux orchidées »
- Sur l’air de « Les lotus loin des rives »
- 時彥 Shí Yàn ( vers 1065 – 1107)
- Sur l’air de « Boire aux portes d’azur »
Note sur le poète
Qín Guān 秦觀 fut également un proche de Su Dongpo 蘇東坡 et subit les mêmes vicissitudes politiques après son accession au mandarinat. Il fut relégué en province à partir de 1094 jusqu’à sa mort. C’est un grand poète de 詞 où il aborde les thèmes de l’amour de façon très sentimentale et dans un style d’une grande délicatesse.
Note sur le poète
He Zhu 賀鑄 trouva peu d’intérêt à la carrière administrative et se retira à la fin de sa vie à Suzhou 蘇州 pour écrire.
Note sur le poète
Un fu 賦 en faveur des réformateurs fit obtenir tout jeune à Zhou Bangyan 周邦彥 la faveur impériale et on lui confia différents postes administratifs. En 1116, l’empereur Huizong 宋徽宗 lui attribua la direction du Bureau de la Musique, chargé de recueillir et de conserver les airs anciens. Contrairement à Su Dongpo 蘇東坡, Zhou Bangyan limite le 詞 aux thèmes galants traditionnels, mais il lui rend toute sa valeur musicale en composant sur des airs élaborés dont il créa lui-même un grand nombre et il recourt à un langage raffiné. Il est donc considéré, eu égard aux caractéristiques du genre, comme l’auteur de 詞 le plus classique.
Note sur le poète
Shi Yan 時彥, reçu premier au concours mandarinal, effectua différentes missions diplomatiques, en particulier chez les Liao, et administratives, en luttant notamment à la fin de sa vie contre la délinquance dans la capitale. Il nous reste de lui un seul 詞, qui à mon sens est exceptionnel, par la puissance des images, le souffle de l’évocation mais aussi l’utilisation de la langue.