Chén Zǐ Áng (661 – 702) - Complainte du haut du promontoire du Pays Perdu
Seul, si navré que mes larmes coulent.
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Anthologie bilingue de la poésie chinoise tardive : Vent du Soir
Poèmes chinois
Chén Zǐ Áng (661 – 702) - Complainte du haut du promontoire du Pays Perdu
Seul, si navré que mes larmes coulent.
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Xià Sŏng (985–1051) - Sur l’air de « La saison des perdrix »
Je retiens dans mes yeux noyés des larmes que je n’ose laisser couler.
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Liŭ Yŏng (987 ? – 1053 ?) - Sur l’air de « Tintements d’une pluie sans fin »
On se serre les mains, on se regarde les larmes aux yeux,
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Liŭ Yŏng (987 ? – 1053 ?) - Sur l’air d’« Une musique de minuit »
Je fixe, les larmes aux yeux, tant incertaine la route de la Capitale sacrée,
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Fàn Zhòng Yān (989 – 1052) - Sur l’air d’« En marche sur la Voie Impériale »
Qu’il s’est déjà changé en larmes.
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Fàn Zhòng Yān (989 – 1052) - Sur l’air de « L’éveil derrière le rideau »
Se change en ces larmes que versent les amants.
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Fàn Zhòng Yān (989 – 1052) - Sur l’air de « L’orgueil d’un pêcheur »
Pour le général aux cheveux blanchis, pour le soldat exilé en larmes.
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Yàn Shū (991 – 1055) - Sur l’air de « Les saules du belvédère »
À cet air-là aux banquets coulaient ces larmes
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Sòng Qí (998 – 1061) - Ci-gisent les fleurs
Oū Yáng Xiū (1007 – 1072) - Sur l’air d’« Un papillon épris d’une fleur »
Les larmes aux yeux, j’interpelle les fleurs, les fleurs ne répondent pas,
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Oū Yáng Xiū (1007 – 1072) - Sur l’air de « Marcher sur un tapis de souchets »
Tant de larmes sur mon fard,
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Oū Yáng Xiū (1007 – 1072) - Sur l’air d’« Un papillon épris d’une fleur »
Les larmes aux yeux à l’étage du pavillon tant de fois pour parler tout seul,
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Yàn Jĭ Dào (1030 – 1106) - Sur l’air d’« Un papillon épris d’une fleur »
Dans le froid nocturne en vain pour moi laisse tomber des larmes.
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Yàn Jǐ Dào (1030 – 1106) - Sur l’air de « La saison des perdrix »
N’allons pas sur du papier fleuri répandre des traînées de larmes.
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Yàn Jǐ Dào (1030 – 1106) - Sur l’air de « Pensée pour quelqu’un au loin »
Mes larmes toquent sans fin contre la fenêtre, dégouttent
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Sū Shì (1037 – 1101) - Sur l’air de « L’enfant de la cité du fleuve »
Ne restent plus ici que cent coulées de larmes.
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Sū Shì (1037 – 1101) - Sur l’air de « Complainte du dragon des eaux »
Gouttes à gouttes ce sont bien les larmes de la délaissée.
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Sū Shì (1037 – 1101) - Sur l’air de « Félicitations au nouveau marié »
Ensemble fard et larmes en deux coulées susurrent.
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Qín Guān (1049 – 1100) - Sur l’air de « La saison des perdrix »
Des larmes nouvelles les traces se glissent entre les larmes anciennes.
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Zhōu Bāng Yàn (1056 – 1121) - Sur l’air de « Le prince de la colline aux orchidées »
Comme si c’était un rêve où mes larmes en secret couleraient.
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Shí Yàn ( vers 1065 – 1107) - Sur l’air de « Boire aux portes d’azur »
La glace vient congeler les larmes de la bougie,
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Zhū Dūn Rú (1081 – 1159) - Sur l’air d’« Au plaisir de se rencontrer »
Allons prier le vent qui s’afflige, pour que son souffle porte nos larmes au-delà de Yangzhou.
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Liú Yī Zhĭ (1094 – 1160) - Sur l’air de « Dans la joie le loriot a déplacé son nid »
Des traces de larmes font un ruban de givre à peine solidifié,
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air d’« Une fleur de magnolia » (version courte)
Trempé de larmes délicatement parsemées,
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air d’« Un papillon épris d’une fleur »
Les larmes mouillent ma robe de soie fine sur la poudre du fard répandue,
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air d’« Un bodhisattva d’ailleurs »
Mes larmes ont taché de fard la mousseline de ma robe,
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air de « La croissance d’un coing »
Les larmes déversées au creux de mon chagrin se tarissent.
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air de « Les flots rincent le sable »
Que subsistent sur les pans de ma robe de soie des larmes d’avant-hier,
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - « Sur un air paisible et tranquille »
J’en obtenais répandues sur mes vêtements des larmes limpides.
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air de « De nombreuses beautés »
Telles des larmes répandues, cet éventail de soie où s’inscrivent des vers.
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air d’« Un chant du Sud »
Le froid naît sur la natte et l’oreiller que les coulées de mes larmes ont baignés,
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) -
Entraînent encore la chute de mille filets de larmes.
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Mots-clés : li-qingzhao solitude larmes
Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air d’« Un papillon épris d’une fleur »
Les larmes ont fait couler le reste de mon fard, la fleur d’or qui pare mes tempes pèse.
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air de « Le printemps aux Tombeaux-des-Braves »
Je voudrais parler, mais les larmes coulent en premier.
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Lù Yóu (1125 – 1210) - La lune aux Monts des Passes
En tant d’endroits cette veillée a laissé la trace des larmes versées.
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Lù Yóu (1125 – 1210) - Le jardin Shen (Deux poèmes)
Ne laissant pour vestige qu’une coulée de larmes.
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Lù Yóu (1125 – 1210) - Sur l’air de « Publier le fond d’un cœur »
Mes larmes en vain s’écoulent.
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Zhāng Xiào Xiáng (1132 – 1169) - « Ballade chantée des Six Provinces »
En larmes se déverse comme torrents.
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Xīn Qì Jí (1140 – 1207) - Sur l’air d’« Un boddhisatva d’ailleurs »
Parmi lesquels combien de passants auront mêlé leurs larmes !
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Xīn Qì Jí (1140 – 1207) - Sur l’air de « Complainte du Dragon des eaux »
D’essuyer les larmes des héros ?
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Chén Liàng (1143 – 1194) - Sur l’air de « Complainte du dragon des eaux »
La soie bleue-verte a retenu ses larmes,
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Yáng Guŏ (1195 - 1269) - Sur la tonalité de Yué – Sur l’air de « Le rouge d’un petit pêcher »
Qui laissèrent à Sima tant de traces de larmes.
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Yuán Hăo Wèn (1190 – 1257) - Lors d’une nuit passée au Monastère du Nord de l’Empyrée Divin,
Je laisse ma main inscrire des vers d’une seule coulée de larmes.
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Yuán Hăo Wèn (1190 – 1257) - Quinze variations (…) (15)
Yuán Hăo Wèn (1190 – 1257) - L’Adret Abrupt – Premier poème
On garde fixés sur l’Adret Abrupt au loin des yeux impuissants, dont les larmes ruissellent sur les vêtements.
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Liú Chén Wēng (1232 – 1297) - Sur l’air de « Joie perpétuelle de la rencontre »
les larmes m’en coulèrent.
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Wáng Yí Sūn (1240 ? – 1289 ?) - Sur l’air de « Une musique à la hauteur du ciel »
Des génies de cuivre comme baignés de larmes de plomb
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Zhāng Yán (1248 —1320) - Sur l’air de « Flûte traversière sous la lune »
Il reste que le chagrin redoublé de la Région d’Ouest me fait verser des larmes,
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Bái Pŭ (1226 – après 1306) - Double ton – Sur l’air de « L’écoute du cheval arrêté »
Les larmes ont noyé la pupille,
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Xuē Áng Fū (1267 — 1359) - Double ton – Sur l’air de « Le ciel de Chu au loin » suivi de « La rivière pure s’étend »
Cette pluie, ce sont les larmes quand l’on se quitte.
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Wáng Qīng Huì (~1265 – ~1294) - Sur l’air de « Tout un fleuve de rouge »
Tant de larmes sur le sang de ma robe.
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Guàn Yún Shí (1286 – 1324) - Douleur des adieux
Les arbres de jade droits dressés se teintent de larmes rouges.
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La Belle en larmes au pavillon renonça au héros,
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Gāo Qĭ (1336 – 1374) - Sur l’air de « Complainte du dragon des eaux »
Dont les larmes toquent un peu partout,
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Gāo Qĭ (1336 – 1374) - Au mont sud est un oiseau
Je vous offrirai ces perles brillantes, le flot de mes larmes
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Gāo Qĭ (1336 – 1374) - Deux nénuphars au froid des vagues de jade
Le visage en larmes on quitte l’automne à l’intense violet sanguin.
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Xiè Zhēn (1495 – 1575) - Pensée pour mon frère cadet un jour d’automne
Nostalgie du jardin ancien si loin, j’essuie en pleurs mes larmes,
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Yuán Hóng Dào (1568 – 1610) - Aux convives rassemblés au Temple des Prodiges Révélés
De « fleurs des champs » ils se couvrent les yeux, leur alcool est trempé de larmes,
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Le cœur déchiré aux larmes d’un jeune homme de l’Adret-sur-la-Luo.
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Chén Zĭ Lóng (1608 – 1647) - Cette nuit d’octobre
Mes larmes du fleuve Wu grossissent le cours d’automne tombées au fond.
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Mots-clés : tristesse larmes solitude
Shì Hán Kĕ (1612 - 1660) - Improvisé dans les Milles Collines
Les larmes des tourments de l’exil sur toutes les collines lessivent la neige,
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Shì Hán Kĕ (1612 - 1660) - Libération
Mes larmes tombent droites comme des fibres de chanvre.
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Xú Càn (vers 1617 — vers 1693) - Sur l’air de « Joie éternelle de la rencontre »
Combien de héros ont versé des larmes de sang !
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Xú Càn (vers 1617 — vers 1693) - Sur l’air d’« En vain tant de décrets »
Et mes larmes réitérées partent
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Xú Càn (vers 1617 — vers 1693) - Sur l’air de « Le génie des bords du Fleuve »
Dans ce qui s’y trouve, souvent je vois un maquillage de larmes.
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Xú Càn (vers 1617 — vers 1693) - Sur l’air d’« Ode au dragon des eaux »
Les vagues du printemps distillent mes larmes,
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Gù Yán Wŭ (1619 – 1682) - Composition pour saisir les branches de saules
Les larmes coulent au vent d’ouest où le soleil du soir descend.
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Zhū Yí Zūn (1629 – 1709) - Sur l’air d’« Une feuille tombe »
Les larmes coulent des yeux
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Qū Dà Jūn (1630 – 1696) - Devant les fleurs
Déjà sont venues les larmes, brillantes comme la rosée blanche :
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Mots-clés : tristesse larmes lune
Qū Dà Jūn (1630 – 1696) - Composé en Pure Clarté,
Les pétales tombés portent les larmes que la tempête causa,
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Xià Wán Chún (1631 – 1647) - En quittant le pays des nuages
Infini des fleuves et des monts, libre cours à mes larmes,
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Nà Lán Xìng Dé (1655 – 1685) - « Sur un air limpide et tranquille »
Pour ne pas laisser les larmes couler aux héros.
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Nà Lán Xìng Dé (1655 – 1685) - Sur l’air de « Tout un fleuve de rouge »
Les larmes de notre amour.
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Nà Lán Xìng Dé (1655 – 1685) - Sur l’air de « Les chroniques du fleuve »
Sans paroles sous le ciel voilé dégoutteront des larmes rouges
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Nà Lán Xìng Dé (1655 – 1685) - Sur l’air d’« Un boddhisatva d’ailleurs »
Combien de larmes vont couler !
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Zhèng Xiè (1693 –1765) - « En souvenir d’une charmante suivante »
Devant le verre les larmes de la séparation.
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Cáo Xuĕ Qín (1716 ? – 1763 ?) - Complaintes des fèves rouges
S’épancher sans tarir : ce sont d’un amour mutuel les larmes de sang qui jaillissent en fèves rouges ;
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Huáng Jĭng Rén (1749 – 1783) - Sur l’air d’« Une affreuse servante » - Lento
Quelqu’un tirerait-il des bambous les larmes,
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Huáng Jĭng Rén (1749 – 1783) - Sur l'air de « Le génie des bords du fleuve »
La dernière fois, la robe noire trempée de larmes,
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Huáng Jĭng Rén (1749 – 1783) - Sur l'air de « Souvenir d’une beauté de Qin »
Les cris des singes sont larmes,
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Huáng Jĭng Rén (1749 – 1783) - Au jardin des noix, levé dans la nuit
Sous la pleine lune, j’essuie mes larmes au milieu des appels de trompe.
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Huáng Jĭng Rén (1749 – 1783) - En entendant le coucou
Les appels répétés, les larmes de sang dénoncent de graves torts subis,
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Huáng Jĭng Rén (1749 – 1783) - Arrivée de nuit à l’auberge
Mais je crains d’ajouter toute une coulée à une vallée de larmes.
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