Liŭ Yŏng (987 ? – 1053 ?) - Sur l’air de « Tintements d’une pluie sans fin »
Les cigales du froid sinistres stridulent
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Plus encore quand on souffre ce froid qui tombe d’une mi-automne limpide.
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Anthologie bilingue de la poésie chinoise tardive : Vent du Soir
Poèmes chinois
Liŭ Yŏng (987 ? – 1053 ?) - Sur l’air de « Tintements d’une pluie sans fin »
Les cigales du froid sinistres stridulent
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Plus encore quand on souffre ce froid qui tombe d’une mi-automne limpide.
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Fàn Zhòng Yān (989 – 1052) - Sur l’air d’« En marche sur la Voie Impériale »
Où l’on entend craquer le froid.
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Fàn Zhòng Yān (989 – 1052) - Sur l’air de « L’éveil derrière le rideau »
Sur les vagues un froid brouillard vert-pâlit.
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Yàn Jĭ Dào (1030 – 1106) - Sur l’air d’« Un papillon épris d’une fleur »
Dans le froid nocturne en vain pour moi laisse tomber des larmes.
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Sū Shì (1037 – 1101) - Sur l’air de « Premier chant mélodique sur l’eau »
Si haut perchée, le froid ne l’emporte sur moi.
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Sū Shì (1037 – 1101) - Sur l’air d’« En souvenir d’une gracieuse enfant »
Le froid imprègne tout un ciel d’automne jaspé.
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Qín Guān (1049 – 1100) - Sur l’air de « Laver le sable du torrent »
Désert de silence, faible froid sur le petit pavillon,
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Zhào Lìng Zhì (1051 – 1134) - Sur l’air d’« Un papillon épris d’une fleur »
Lorsque s’enroulent les chatons selon le vent, le froid va finir.
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Zhōu Bāng Yàn (1056 – 1121) - Sur l’air d’« Au froid d’une fenêtre verrouillée »
Sur l’air d’« Au froid d’une fenêtre verrouillée »
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Máo Páng (1067 – 1120) - Sur l’air de « Le génie des bords du fleuve »
Derrière un petit écran, il s’abrite de ce froid qui condense les parfums.
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Liú Yī Zhĭ (1094 – 1160) - Sur l’air de « Dans la joie le loriot a déplacé son nid »
Revigoré par l’alcool, on affronte le froid encore fugace.
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air de « Haïr le rejeton d’un prince »
Sur l’oreiller précieux s’avive le froid,
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air d’« Ivresse sous le couvert des fleurs »
Vers minuit le froid commence à pénétrer.
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air de « Laver le sable du torrent »
La corne blanche va encore dissiper, expulser le froid – ou non ?
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Mots-clés : li-qingzhao tristesse froid
Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air d’« Un bodhisattva d’ailleurs »
Le vent d’ouest laisse persister un froid d’antan.
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air de « Souvenir d’une charmante suivante »
Pour les fleurs délicates de mes saules favoris, la fête du repas froid est proche,
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Sur les maisons combien de jours de ce froid du printemps,
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Mots-clés : li-qingzhao réveil froid
Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air de « De nombreuses beautés »
Au froid du petit pavillon,
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air d’« Un chant du Sud »
Le froid naît sur la natte et l’oreiller que les coulées de mes larmes ont baignés,
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air d’ « Une pleine cour de parfums »
Sous un soir dégagé le froid traverse les voiles des fenêtres.
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Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - « Sur un air lent »
Froidure vide, froid dur limpide,
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Douceur subite, retour du froid,
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Xīn Qì Jí (1140 – 1207) - Sur l’air d’« En souvenir d’une charmante suivante »
Tout un oreiller de nuages cache le froid pusillanime.
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Xīn Qì Jí (1140 – 1207) - Sur l’air de « La saison des perdrix »
Si l’on place oreiller et natte de bambou sur la terrasse du torrent, le froid annonce l’automne,
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Xīn Qì Jí (1140 – 1207) - Sur l’air d’« En souvenir d’une charmante suivante »
Pour l’oreiller solitaire le paravent de nuages n’évite le froid qu’à peine.
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Jiāng Kuí (1152 – 1220) - Odelette des pruniers de jade (au premier ton)
Mais le lettré du Lac des Pierres qui redoutait le froid ne sortait pas.
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Le froid printanier nous emprisonne dans les rotondes et les salons d’une ancienne villa.
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Jiāng Kuí (1152 – 1220) - Complainte du pavillon aux martins-pêcheurs
Sous le froid de la nuit et un soupir de vent.
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Jiāng Kuí (1152—1220) - Sur l’air d’« En souvenir d’un petit-fils de roi »
Automne où rougies par le froid feuille après feuille qui tombent sur les berges
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Jiāng Kuí (1152—1220) - « Yangzhou lento »
Peu à peu le soir descend, la corne souffle clair dans le froid
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Liú Guò (1154–1206) - Sur l’air de « Sur le bassin tant de chansons »
Dont le sable froid est ceinturé de minces filets de courant.
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Wú Wén Yīng (1207 ? - 1269 ?) - Sur l’air de « Le vent s’engouffre dans les pins »
J’ai prévu à travers l’âpre froid du printemps assez d’alcool,
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Yuán Hăo Wèn (1190 – 1257) - En rêvant d’y retourner
Dans la cour vide givrée du froid nocturne,
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Liú Chén Wēng (1232 – 1297) - Sur l’air de « Joie perpétuelle de la rencontre »
Les jardins interdits ont courtisé le froid,
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Zhōu Mì (1232 – 1298) - Sur l’air de « L’automne dans la capitale de jade »
Dépit extrême dépit, désœuvré je me retire pour une nouvelle saison de froid.
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Mots-clés : froid nuit tristesse
Wáng Yí Sūn (1240 ? – 1289 ?) - Sur l’air de « Une musique à la hauteur du ciel »
Soudain leur plainte s’interrompt dans le froid des nakais,
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Chén Fú (1240 – 1303) - Gîte précaire à Strates-de-Jade
En route sur l’immensité du sable froid, une fois la Muraille franchie,
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Zhāng Yán (1248 — 1320) - Sur l’air de « La terrasse du Haut Soleil »
Zhào Mèng Fŭ (1254 – 1322) - Quatrain
Par le froid d’un printemps tout triste, j’ai clos les lourdes portes,
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Zhāng Kĕ Jiŭ (vers 1270 – vers 1348) - Sur l’air de « Ballade sur le fleuve limpide »
Mots-clés : solitude froid attente
Zhāng Kĕ Jiŭ (vers 1270 – vers 1348) - Sur l’air d’« Une odelette pour le lauréat »
Parmi les roseaux en bataille des cigales du froid.
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Zhāng Kĕ Jiŭ (vers 1270 – vers 1348) - Sur l’air d’« Une pleine cour de parfums »
Au froid de l’épée étincelante,
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Guàn Yún Shí (1286 – 1324) - Sur l’air de « Réjouissances devant le palais »
Un froid léger dans les manches vertes prend naissance.
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Sà Dū Là (vers 1300 ? – vers 1355 ? mandarin en 1327) - Sur l’air de « Tout un fleuve de rouge »
Dans les ruines du puits du Fard Rouge les cigales du froid sanglotent ;
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Liú Jī (1311 – 1375) - Ce qu’inspire le voyage (I)
Dans le froid la lampe clarifie un ténébreux crépuscule,
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Gāo Qĭ (1336 – 1374) - Pruniers en fleurs
Le froid caresse vos ombres falotes, tristement sifflent les bambous,
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Gāo Qĭ (1336 – 1374) - J’entends les oies sauvages
Au froid du fleuve par une nuit sans lune,
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Gāo Qĭ (1336 – 1374) - Deux nénuphars au froid des vagues de jade
Deux nénuphars au froid des vagues de jade
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Dans les nuées de brocard séparé par le froid un couple de canards est mort.
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Mots-clés : arrivée froid tristesse
Táng Yín (1470 – 1523) - Chanson d’une année
Froid d’hiver, ardeur d’été, quel est pire ?
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Le froid certes comme une lame, la chaleur comme un four.
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Xiè Zhēn (1495 – 1575) - Pensée pour mon frère cadet un jour d’automne
Tandis qu’on entend dans le froid les oies sauvages descendre fleuves et lacs.
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Qī Jì Guāng (1528 - 1587) - Départ en campagne à l’aube
Mots-clés : départ aube froid
Tāng Xiăn Zŭ (1550 – 1616) - Nuitée sur le fleuve
De la rosée le froid ruissellement imprègne les lucioles à n’en plus voler.
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Yuán Zhōng Dào (1570 – 1623) - De nuit, la source
Sur les rochers, le givre froid va se condenser ;
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Mots-clés : source nuit froid
Zhāng Gài (XVIIème siècle) - En songeant au passé
Dans le retrait de la cour à l’ombre des arbres le froid tombe.
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Shì Hán Kĕ (1612 - 1660) - Une nuit à la Passe des Monts Maritimes
À travers ma robe de bonze déchirée perce le froid de l’aube.
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Shì Hán Kĕ (1612 - 1660) - Composé par une nuit froide
Vers minuit la neige cesse et le froid devient plus vif,
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Mots-clés : froid glacial souffrance
Xú Càn (vers 1617 — vers 1693) - Sur l’air de « Joie éternelle de la rencontre »
Entre mi-tiédeur et faible froid,
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Xú Càn (vers 1617 — vers 1693) - Sur l’air de « Le génie des bords du Fleuve »
Toute la nuit, il fera froid sur le bassin d’argent.
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Qū Dà Jūn (1630 – 1696) - Une nuit passée au temple des Trésors Accumulés
Une brise tiède qui se condense atténue le froid.
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Chén Chén (1615 - 1670) - À la Bastide-aux-Bignones, retour en barque en pleine neige
Accablées par le froid, nos têtes deviennent blanches,
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Chá Shèn Xíng (1650 – 1727) - Par une nuit glaciale, une halte au mont Pan Min – Sur la rime initiale
Qui sait en octobre d’où monte le froid sur le fleuve ?
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Nà Lán Xìng Dé (1655 – 1685) - Sur l’air d’ « Une touche de rouge aux lèvres »
Le froid lumineux des cinq veilles
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Nà Lán Xìng Dé (1655 – 1685) - « Sur un air limpide et tranquille »
Un frisson de froid traverse la nuit,
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Nà Lán Xìng Dé (1655 – 1685) - Sur l’air de « Pour évoquer les fleurs de pêchers » (lento)
À l’écart des persiennes que le froid perce,
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Perce la nuit ce froid comme de l’eau,
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Le froid nous arrive sur chaque couverture, chaque édredon.
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Soudain s’entendent dans le froid les oies des moussons cacarder.
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Lì È (1692 – 1752) - Nuit lunaire au Temple du Prodigieux Mystère
Dans le froid nocturne l’enceinte aux encens blanchit,
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Lì È (1692 – 1752) - L’aurore arrive au dessus du lac
Au dessus des eaux un brouillard froid se lève,
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Lì È (1692 – 1752) - Sur l’air d’« Une musique à la hauteur du ciel »
Froid mordant sur la citadelle,
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Lì È (1692 – 1752) - Froid printanier
Froid printanier
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Huáng Jĭng Rén (1749 – 1783) - Sur l’air d’« Un parfum dissipé »
Dans le froid de la rosée cette nuit, personne avec qui converser.
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