Poème calligraphié par l'empereur Huizong

Anthologie bilingue de la poésie chinoise tardive : Vent du Soir

Poèmes chinois

La poésie chinoise sous les Yuan : un genre renouvelé, de multiples talents

Dynastie mongole des Yuan (1277 – 1367)

白樸   Bái Pŭ (1226 – après 1306)
Double ton – Sur l’air de « L’écoute du cheval arrêté »
Double ton – Sur l’air de « L’écoute du cheval arrêté »
Double ton – Sur l’air de « L’écoute du cheval arrêté »
Double ton – Sur l’air de « L’écoute du cheval arrêté »
Sur l’air de « Profonde ivresse sous le vent d’est »

Note sur le poète

Bai Pu 白樸 fut le fils d'un haut fonctionnaire de l'empire des Jin 金 grand ami du poète Yuan Haowen 元好問. Lors du siège de la capitale Bianjing 汴京 en 1232 par les Mongols, alors que son père avait dû suivre l'empereur en fuite, lorsque la ville tomba, séparés de leur mère dans la panique, Bai Pu et sa sœur aînée furent sauvés du massacre par Yuan Haowen. Ce dernier put s'échapper avec eux peu après, soigna Bai Pu malade, les emmena finalement à Guan Li 冠氏 dans le Shandong, où il les éleva comme ses enfants pendant plusieurs années ; ils ne retrouvèrent leur père qu'à l'automne 1237. Ce dernier se fixa à Zhending 真定 dans le Hebei et c’est à son incitation que Bai Pu révéla ses talents littéraires. L'influence de l'éducation et de la culture littéraire de Yuan Haowen eut une grande influence sur Bai Pu. Refusant plusieurs fois des postes officiels, le poète passa à partir de 1261 l'essentiel de son existence dans le sud de la Chine à Hankou 漢口, à Jiujiang 九江 puis se fixa à Jingling 金陵 jusqu'en 1280 ; il assista avec amertume à la dévastation de la région par la conquête mongole. Bai Pu fut reconnu comme l'un des plus importants compositeurs d'opéras et de 曲 de l’époque de la dynastie des Yuan 元 ; il composa aussi des 詞.

Ses thèmes privilégiés sont l'attrait de la vie érémitique, les paysages et les sentiments amoureux.

Les quatre poèmes choisis ici manifestent la puissance évocatrice des différents instruments de musique et de la danse.


劉因   Liú Yīn (1249 – 1293)
Ballade des oies blanches
Le gîte montagnard
Soir lunaire dans la montagne
À la vue d’un prunier une pensée m’est venue

薛昂夫   Xuē Áng Fū (1267 — 1359)
Double ton – Sur l’air de « Le ciel de Chu au loin » suivi de « La rivière pure s’étend »

王和卿   Wáng Hé Qīng (vers 1260)
Sur la tonalité de Yué – Sur l’air de « Sable lavé de ciel »
Double ton – Sur l’air d’« Inamovible »
Tube sonore magique – Sur l’air d’« Une journée plongée dans l’ivresse »
Double ton – Sur l’air d’« Inamovible »

Note sur le poète

On ne connaît presque rien de la vie de Wang Heqing 王和卿, si ce n'est sa ville d'origine, Daming 大名 dans le Hebei, et son amitié supposée avec le poète Guan Hanqing 關漢卿 son contemporain. Ses poèmes satiriques, en particulier l'Éloge du grand papillon, lui valurent le succès.


馬致遠   Mă Zhì Yuăn (1250 – 1324)
Sur l’air de « Sable clair du jour »
Double ton – « Chant du versant sud de l’âge »
Double ton – « Chant du versant sud de l’âge »
Double ton – « Chant du versant au soleil de l’âge »
Double ton – Sur l’air d’« Inamovible »

Note sur le poète

Ma Zhiyuan 馬致遠 fut un natif de Dadu 大都, la grande Capitale, c'est-à-dire Pékin sous les Yuan 元 . Il se lança dans sa jeunesse une carrière officielle qui le déçut et à laquelle il renonça vers sa quarantième année pour se consacrer à la littérature. Il fut reconnu comme l'un des plus grands auteurs d'opéras 雜劇 de l'époque avec l' «Automne au Palais des Han» 漢宮秋, que l'on cite comme l'opéra le plus remarquable de la dynastie, et l'un des meilleurs poètes de sanqu 散曲, où il mêle paysages et sentiments avec un intense créativité verbale. Le surnom qu'il adopta sur le tard « Haie orientale » 東籬, en hommage à Tao Yuanming 陶淵明 et par allusion au poème célèbre 1007 dont il rejoint les aspirations taoïstes, exprime son désir de retraite à l'écart du monde. Cette attitude est typique de beaucoup de lettrés chinois dans les temps obscurs de la dynastie mongole des Yuan : les conquérants nomades intrépides, souverains des immenses espaces de la steppe, ne sont pas de bons administrateurs des pays segmentés par les limites des champs cultivés, où chaque mètre carré compte, dans l'économie comme dans les coutumes et la mémoire du peuple.

Les quatre poèmes présentés ici montrent à quel point, parfois de façon explicite, le monde n'est qu'un tableau que l'on regarde avec attention mais détachement.


趙孟頫   Zhào Mèng Fŭ (1254 – 1322)
Chronique d’un voyage ancien
Quatrain
Quatrain

王清惠   Wáng Qīng Huì (~1265 – ~1294)
Sur l’air de « Tout un fleuve de rouge »

Note sur le poète

Concubine impériale, Wang Qinghui 王清惠 après la chute de Lin’An 臨安 (l’actuelle Hangzhou) en 1276, la capitale des Song du sud, fut déportée avec trois mille autres personnes jusqu’à Shangdu 上都, capitale d’été de l’empire des Yuan dans l’actuelle province de Mongolie intérieure. C’est sur la route de l’exil qu’elle aurait gravé ce 詞 sur le mur d’un relais de poste à proximité de Bianliang 汴梁, l’ancienne capitale des Song du nord. Elle se fit par la suite nonne taoïste jusqu’à la fin de sa vie.


張養浩   Zhāng Yăng Hào (1270 – 1329)
Note médiane - Sur l’air d’ « Un mouton sur un flanc de montagne »
Note médiane – Sur l’air de « Chanson du ciel matinal »
Note médiane – Sur l’air de « Le douzième mois » suivi de « Le chant du peuple Yao »

Note sur le poète

Enfant passionné par la lecture, Zhāng Yăng Hào 張養浩 occupa d'importantes responsabilités comme chef de district, censeur métropolitain (chargé notamment de collecter les plaintes du peuples et de réprimer les abus des fonctionnaires), puis finalement président du Ministère des Rites et conseiller au Secrétariat impérial ; cette carrière connut toutefois une interruption temporaire à la suite de ses critiques envers la politique gouvernementale. Il finit par se retirer en refusant toute sollicitations officielles, mais accepta finalement de partir au Shaanxi pour prendre des mesures d'urgence face à une sécheresse désastreuse et mourut d'épuisement à la tâche.


張可久   Zhāng Kĕ Jiŭ (vers 1270 – vers 1348)
Sur l’air de « Sable purifié de ciel »
Sur l’air de « Ballade sur le fleuve limpide »
Sur l’air de « Le cri du marchand de fleurs »
Sur l’air de « Des chaussures brodées de rouge »
Sur l’air de « Ballade sur le fleuve limpide »
Sur l’air d’« Une odelette pour le lauréat »
« Odelette du village fortifié »
Sur l’air d’« Une pleine cour de parfums »

Note sur le poète

Zhang Kejiu 張可久 consacra tout ses soins à son œuvre et mena une vie instable dans les régions au sud du Yangzi, en y assumant pour subsister des postes de petit fonctionnaire itinérant jusqu'à l'âge de 70 ans ; il se retira Hangzhou 杭州. Auteur d'opéra et de sanqu 散曲, il est reconnu comme le maître du xiaoling 小令 : il en composa plus de huit cent cinquante et amena ce genre à un haut degré de raffinement littéraire. Comme les autres poètes des Yuan, parmi bien d'autres thèmes il décrit les paysages, exprime le sentiment d'exil du voyageur et l'attente de l'épouse au foyer, évoque son aspiration à une vie retirée, commémore avec nostalgie les époques passées. Sa poésie reflète les difficultés du peuple de l'époque comme les siennes propres, son désenchantement, son errance et son attrait pour la vie érémitique.


Bái Pŭ (1226 – après 1306) :
Double ton – Sur l’air de « L’écoute du cheval arrêté »

             vents                                                               propres en large et en travers                même                le        de Gobi au ciel            perdrix enveloppées                             biais   Au-dessus de                                         voilé de         Les fleurs    prunier                             du                                   Une                                        couche sur    pavillon           

Souffler           Fendant les       perçants                               sont                                à clarifier et                Dans                                  Les                     de                                !   -             terrasse                                      nuages,                       d’effroi ont formé                               qu’on                     note   suffi      que la lune               le          du fleuve.

         les                   rocs,          les nuées, Les flûtes de jade                                                         purifier.         désert                 glacé,                            vent voudraient voler de           -          la          des Phénix, le couchant est                             de                            la neige    crépuscule. Voici       s’apaise,     seule      a       pour             se                                  

雙調–駐馬聽

Shuāng

diào

Zhù



tīng
Chuī
裂石穿雲
Liè
shí
chuān
yún
玉管宜橫清更潔

guăn

héng/hèng
qīng
gèng
jié
霜天沙漠
Shuāng
tiān
shā

鷓鴣風裏欲偏斜
Zhè

fēng


piān
xié
鳳凰臺上暮雲遮
Fèng
huáng
tái
shàng

yún
zhē
梅花驚作黃昏雪
Méi
huā
jīng
zuò
huáng
hūn
xuĕ
人靜也
Rén
jìng

一聲吹落江樓月

shēng
chuī
luò
jiāng
lóu
yuè
白樸

Bái


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Mots-clefs : musique instruments vent évocation

Bái Pŭ (1226 – après 1306) :
Double ton – Sur l’air de « L’écoute du cheval arrêté »

       les cordes     de                                    déliés délicats                  assouplis.         des bois, torrents     collines,                             et               depuis le                dessus                                  face à la                    Les cordes                           celle        mélancolie                           noyé la          Quand au Pays du                       

Pincer            Air    neige, cordes de                                               même                                       des           Dans la nuit profonde, vent          tombent                       Au        des           roseaux                                                    affligées      tout comme           la            efflanque. Les                                              Fleuve Sima s’en alla.

                                          glace, Dix doigts                 attiédis et                 Loriots                                                                 pluie                   chevillier.               berges en         et fleurs,           barque d’orchidée,                      font                  que                              larmes ont         pupille,                                        

雙調–駐馬聽

Shuāng

diào



Zhù



tīng
Tán
雪調冰弦
Xuĕ
diào
bīng
xián
十指纖纖溫更柔
Shí
zhĭ
xiān
xiān
wēn
gèng/gēng
róu
林鶯山溜
Lín
yīng
shān
liù
夜深風雨落弦頭

shēn
fēng

luò
xián
tóu
蘆花岸上對蘭舟

huā
àn
shàng
duì
lán
zhōu
哀弦恰似愁人消瘦
Āi
xián
qià

chóu
rén
xiāo
shòu
淚盈眸
Lèi
yíng
móu
江州司馬別離後
Jiāng
zhōu


bié

hòu
白樸

Bái


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Mots-clefs : musique instruments cordes évocation

Bái Pŭ (1226 – après 1306) :
Double ton – Sur l’air de « L’écoute du cheval arrêté »

          Neige blanche et beau                   seul chant                 brise tant de cœurs   «          fleurs    nuit                  lesquelles                  « La                      Les premières       montent                                                dernières       les            par         Voie lactée.           montent                       petit              nuit         un nuage             

Chanter                                      D’un               vent                                 Matin                           »,                     se                            Du                                              poutre faîtière    s’y enrouler, Les                                    delà la                                               Sur          pavillon, la                       va          

        «                       printemps »,                 le      d’ouest                     !         de        et      de lune    Parmi            ne    trouve que      Demoiselle    Wei ».               notes         fendre la                 et                             notes     rejoignent                          Les rimes         et descendent,     le                         durant,             et vient.

雙調–駐馬聽

Shuāng

diào



Zhù



tīng

白雪陽春
Bái
xuĕ
yáng
chūn
一曲西風幾斷腸



fēng

duàn
cháng
花朝月夜
Huā
cháo
yuè

箇中唯有杜韋娘

zhōng
wéi
yŏu

wéi
niáng
前聲起徹繞危樑
Qián
shēng

chè
rào
wēi
liáng
後聲並至銀河上
Hòu
shēng
bìng
zhì
yín

shàng
韻悠揚
Yùn
yōu
yáng
小樓一夜雲來往
Xiăo
lóu


yún
lái
wăng
白樸

Bái


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Mots-clefs : musique chant évocation

Bái Pŭ (1226 – après 1306) :
Double ton – Sur l’air de « L’écoute du cheval arrêté »

Danser         de         espace                                         taille    membres                             Mouvements         pas                                                      d’un                   sa          invite                                     La             Liang ».     perdrix               envol au printemps                          Face           de                         Seigneur     se méprit        vent                   

       Chignon                   enroulé,                      féminine,        et                          assouplis.                        de            palais     Han, les             en                 suranné. À    guise on        les          de crocodile              Province                                  leur                        les manches    soie.        la tête    brocard enturbannée, Le                            le                        

                  phénix,                 D’oiseau délicatesse                             attiédis et même                       légers,        lotus, Aux        des          hirondelles    vol      charme                                   tambours              à jouer «             de          Les         prennent                         sur             de            à                                             Liu           sur         devant les saules.

雙調–駐馬聽

Shuāng

diào



Zhù



tīng

鳳髻蟠空
Fèng

pán
kōng
鳥娜腰肢溫更柔
Niăo
nuó
yāo
zhī
wēn
gèng
róu
輕移蓮步
Qīng

lián

漢宮飛燕舊風流
Hàn
gōng
fēi
yàn
jiù
fēng
liú
謾催鼉鼓品梁州
Màn
cuī
tuó

pĭn
liáng
zhōu
鷓鴣飛起春羅袖
Zhè

fēi

chūn
luó
xiù
錦纏頭
Jĭn
chán
tóu
劉郎錯認風前柳
Liú
láng
cuò
rèn
fēng
qián
liŭ
白樸

Bái


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Mots-clefs : musique chant évocation

Bái Pŭ (1226 – après 1306) :
Sur l’air de « Profonde ivresse sous le vent d’est »

                 pêcheur     les                                    passage du gué aux marsilées              long             aux               au         la           renouées         Si personne       sacrifierait pour lui, Il      a pas       des            sans             sont les                       les                                           fleuve            Fier plus        qu’un                                              les         Le                        qui                                 

        du               Sur                roseaux              du                              blanches,         de la digue            verts,    bout de                                           ne se                           n’en       moins                     malice :                                et                  sables qui dégouttent               d’automne.                        marquis seigneur de dix                                     vieux         illettré               les vagues            

Chanson    vieux                 berges aux         jaunes, près                                           Le                      saules                      plage aux          rouges,                                                                  compagnons               Ce          aigrettes blanches        mouettes des                       sur le                             encore                               mille familles parmi     hommes,          pêcheur              pêche sur            vaporeuses.

沈醉東風

Chén

zuì

dōng

fēng
漁父詞



黃蘆岸白蘋渡口
Huáng

àn
bái
pín

kŏu
綠楊堤紅蓼灘頭

yáng

hóng
liăo
tān
tóu
雖無刎頸交
Suī

wĕn
jĭng
jiāo
卻有忘機友
Què
yŏu
wàng

yŏu
點秋江白鷺沙鷗
Diăn
qiū
jiāng
bái

shā
ōu
傲殺人間萬戶侯
Ào
shā
rén
jiān
wàn

hóu
不識字煙波釣叟

shí

yān

diào
sōu
白樸

Bái


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Mots-clefs : vieux pêcheur

Liú Yīn (1249 – 1293) :
Ballade des oies blanches

           Nord       levé une                 il   changé          glace,         du            levé              fois :                           Le vent         une                       ;                 oies blanches.    souffle glacial            érode             de                                        hélas, ce         pour trois cents     ;       le             la terre,          - -      ciel        ? Sur                               regrettent leur           d’autrefois. Longtemps,                                            la        des               

                s’est          première      :    a              en        Le vent                    une                 il a     le fleuve à              du                    fois          voici                          Un                                  la montagne    la falaise rouge. Dans tous l’univers,                                    ans            vent                  que reste- -           mutilé             lieues,         et lacs                 prestance                                j’observe                                         oies          

Le vent du                              fois               l’eau                      Nord s’est          deuxième             mis             sec.            Nord     troisième      expire         venir les                                   sans cesse                                                                       souffle                        Quand         balaye                    -t-il au                   mille         fleuves                                                           debout           sur les eaux printanières    course          sauvages.

白雁行

Bái

yàn

xíng
北風初起易水寒
Bĕi
fēng
chū


shuĭ
hán
北風再起吹江乾
Bĕi
fēng
zài

chuī
jiāng
gān
北風三吹白雁來
Bĕi
fēng
sān
chuī
bái
yàn
lái
寒氣直薄朱崖山
Hán

zhí

zhū

shān
乾坤噫氣三百年
Qián
kūn


sān
băi
nián
一風掃地天留殘

fēng
săo

tiān
liú
cán
萬里江湖想瀟灑
Wàn

jiāng

xiăng
xiāo

佇看春水雁來還
Zhù
kàn
chūn
shuĭ
yàn
lái
huán
劉因

Liú

Yīn

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Mots-clefs : occupation mongole évocation

Liú Yīn (1249 – 1293) :
Le gîte montagnard

山家

Shān

jiā
馬蹄踏水亂明霞



shuĭ
luàn
míng
xiá
醉袖迎風受落花
Zuì
xiù
yíng
fēng
shòu
luò
huā
怪見溪童出門望
Guài
jiàn

tóng
chū
mén
wàng
鵲聲先我到山家
Què
shēng
xiān

dào
shān
jiā
劉因

Liú

Yīn

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Ce poème figure dans le recueil Quinze poèmes chinois pour les enfants disponible sous format pdf.

Mots-clefs : montagne soir randonnée

Liú Yīn (1249 – 1293) :
Soir lunaire dans la montagne

         retiré                                   face   la                                             Les alentours                      du beau                             ciel d’eau        la           naître    rosée.                     dans la        rocheuse retentissent : l’héroïsme s’attarde, Dans                     reflet    fleuve d’étoiles          Voici l’ivresse      croit                  des           des         Cent        bornent          aujourd’hui          

Mon cœur        plein                        Tel,                          dans          vraiment loin.                                            givre            De                                               la                                                                                                       répandu le        du                                           : on       entendre             singes et           !                     l’homme,                     !

                      de pensées s’attriste,           à    montagne vide,      la nuit,                              escarpés se teintent               d’automne,    tout un            claire    lune fait                  Les chants propagés         vallée                                                    l’alcool                                       vacille.                                     la voix                   grues        années                              demeure  

山中月夕

Shān

zhōng

yuè


滿懷幽思自蕭蕭
Măn
huái
yōu


xiāo
xiāo
況對空山夜正遙
Kuàng
duì
kōng
shān

zhèng
yáo
四壁晴秋霜著色


qíng
qiū
shuāng
zhuō

一天明水月生潮

tiān
míng
shuĭ
yuè
shēng
cháo
歌傳岩谷聲豪宕

chuán
yán

shēng
háo
dàng
酒泛星河影動搖
Jiŭ
fàn
xīng

yĭng
dòng
yáo
醉裡似聞猿鶴語
Zuì


wén
yuán


百年人境有今朝
Băi
nián
rén
jìng
yŏu
jīn
zhāo
劉因

Liú

Yīn

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Mots-clefs : montagne automne soir

Liú Yīn (1249 – 1293) :
À la vue d’un prunier une pensée m’est venue

觀梅有感

Guān

méi

yŏu

găn
東風吹落戰塵沙
Dōng
fēng
chuī
luò
zhàn
chén
shā
夢想西湖處士家
Mèng
xiăng


chŭ
shì
jiā
祇恐江南春意減
Zhĭ
kŏng
jiāng
nán
chūn

jiăn
此心元不為梅花

xīn
yuán

wéi
méi
huā
劉因

Liú

Yīn

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Mots-clefs : fleurs prunier patriotisme

Xuē Áng Fū (1267 — 1359) :
Double ton – Sur l’air de « Le ciel de Chu au loin » suivi de « La rivière pure s’étend »

Quand les                 on est en joie,                  fanent le printemps              Le printemps de                                      vieillesse on              la joie      peine. Tout    fleuve                               Dix                       tombent en        Qui         qu’il                       de saule                ce sont                  l’on               se          avec émotion     mille        de vent,       vaste,    ciel      bornes.                    marée                           marée          le                                       : comment           le soir       que le         déchaîne         

          fleurs                                les                            semble ivre.                 l’ivresse                    Dans la                  rencontre                                           printanières                            de saule            pluie.                   s’agit bien                            pluie,         les larmes quand                 On                          sur       lieues          Vaste                sans                    avec la                        Quand la                           ne    retire      peine.                                                                encore !

                 éclosent                 Quand     fleurs                                                            parfois s’éveille,                       ne                   qu’à             un        d’eaux              s’écoule,     mille fleurs                                prétend                   de fleurs          ? Cette                                      se quitte.       retourne                                                     le                   La chagrin               montante arrivé,                descend,    chagrin    se        qu’à        Pire           supporter         tombé        vent se                  

雙調-楚天遙帶清江引

Shuāng

diào



Chŭ

tiān

yáo

dài

Qīng

jiāng

yĭn
花開人正歡
Huā
kāi
rén
zhèng
huān
花落春如醉
Huā
luò
chūn

zuì
春醉有時醒
Chūn
zuì
yŏu
shí
xĭng
人老歡難會
Rén
lăo
huān
nán
huì
一江春水流

jiāng
chūn
shuĭ
liú
萬點楊花墜
Wàn
diăn
yáng
huā
zhuì
誰道是楊花
Shuí
dào
shì
yáng
huā
點點離人淚
Diăn
diăn

rén
lèi
回首有情風萬里
Huí
shŏu
yŏu
qíng
fēng
wàn

渺渺天無際
Miăo
miăo
tiān


愁共海潮來
Chóu
gòng
hăi
cháo
lái
潮去愁難退
Cháo

chóu
nán
tuì
更那堪晚來風又急
Gèng

kān
wăn
lái
fēng
yòu

薛昂夫

Xuē

Áng


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Mots-clefs : printemps séparation chagrin

Wáng Hé Qīng (vers 1260) :
Sur la tonalité de Yué – Sur l’air de « Sable lavé de ciel »

越調–天淨沙

Yuè

diào



Tiān

jìng

shā
詠禿
Yŏng

笠兒深掩過雙肩

ér
shēn
yăn
guò
shuāng
jiān
頭巾牢抹到眉邊
Tóu
jīn
láo

dào
méi
biān
款款的把笠簷兒試掀
Kuăn
kuăn
de


yán
ér
shì
xiān
連荒道一句
Lián
huāng
dào



君子人不見頭面
Jūn

rén

jiàn
tóu
miàn
王和卿

Wáng



Qīng

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頭面 désigne une perruque décorée pour les rôles féminins de l'opéra chinois, mais 頭面人物 (« personnage à perruque ») est une locution populaire qui évoque une personnalité important, l'équivalent, pour rester dans la même veine, de « gros bonnet »...

Mots-clefs : humour portrait

Wáng Hé Qīng (vers 1260) :
Double ton – Sur l’air d’« Inamovible »

             pelage vert                      si dense,             de                                                      en un                           messieurs qui           bonne aventure                                    les                  accompagnes fidèlement la      immortelle Comme           Maître Li Bo.

          au             Sous     pelage                     autour    l’étang    promènes, De ta                                 brouillard            Ces               disent                   portent    carapace                                                                                     bagage                 

La tortue                     ton        vert           tout                   tu                 gueule l’haleine s’exhale                  pénétrant.                          la                        ta          aux nues, Pour     Dix Éternités tu                           grue                         de              

雙調–撥不斷

Shuāng

diào







duàn
綠毛龜

máo
guī
綠毛稠繞池遊

máo
chóu
rào
chí
yóu
口中氣吐香煙透
Kŏu
zhōng


xiāng
yān
tòu
賣卦的先生把你脊骨颺
Mài
guà
de
xiān
shēng




yáng
十長生裏伴定個仙鶴走
Shí
cháng
shēng

bàn
dìng

xiān

zŏu
白大夫的行頭
Bái


de
xíng
tóu
王和卿

Wáng



Qīng

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Mots-clefs : tortue humour loufoque

Wáng Hé Qīng (vers 1260) :
Tube sonore magique – Sur l’air d’« Une journée plongée dans l’ivresse »

                                      pulvérise le                             ailes portées        vent                                   jardins célèbres,       rafle il           vide. Serait-il donc de         des libertins À         d’épouvante              qui                       de vertu        doux d’un           d’ailes, Les vendeurs de         il              -                        

      du                           il                   de Zhuang                                le                        Des trois cents                                  a                     -           la race                 frapper             les                          un parfum                                                                         les          -delà         vers l’est.

Éloge    grand papillon Stridulant                 rêve           Zi, Les deux               par         d’est printanier.                                   D’une            fait le             -                                                           abeilles     poursuivent                    ? Tout           battement                          fleurs,        balaie au-     du pont            

仙呂–醉中天

Xiān





Zuì

zhōng

tiān
詠大蝴蝶
Yŏng


dié
蟬破莊周夢
Chán

zhuāng
zhōu
mèng
兩翅架東風
Liăng
chì
jià
dōng
fēng
三百座名園
Sān
băi
zuò
míng
yuán
一采個空

căi

kōng
難道風流種
Nán
dào
fēng
liú
zhŏng
唬殺尋芳的蜜蜂

shā
xún
fāng
de

fēng
輕輕的飛動
Qīng
qīng
de
fēi
dòng
把賣花人搧過橋東

mài
huā
rén
shān
guò
qiáo
dōng
王和卿

Wáng



Qīng

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Je retraduis ici ce célèbre poème après la version donnée par Rainier Lanselle dans l'anthologie de la Pléiade, dans laquelle je ne trouve pas de trace du vers 5.

Mots-clefs : papillon humour grotesque

Wáng Hé Qīng (vers 1260) :
Double ton – Sur l’air d’« Inamovible »

雙調–撥不斷

Shuāng

diào







duàn
自歎

tàn
恰春朝又秋宵
Qià
chūn
zhāo
yòu
qiū
xiāo
春花秋月何時了
Chūn
huā
qiū
yuè

shí
liăo
花到三春顏色消
Huā
dào
sān
chūn
yán

xiāo
月過十五光明少
Yuè
guò
shí

guāng
míng
shăo
月殘花落
Yuè
cán
huā
luò
王和卿

Wáng



Qīng

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Comme le montre ce poème, Wang Heqing peut aussi s'écarter de la verve satirique ou comique pour évoquer le passage du temps avec une simplicité poignante.

Mots-clefs : passage-du-temps

Mă Zhì Yuăn (1250 – 1324) :
Sur l’air de « Sable clair du jour »

天淨沙

Tiān

jìng

shā
枯藤老樹昏鴉

téng
lăo
shù
hūn

小橋流水人家
Xiăo
qiáo
liú
shuĭ
rén
jiā
古道西風瘦馬

dào

fēng
shòu

夕陽西下

yáng

xià
斷腸人在天涯
Duàn
cháng
rén
zài
tiān

馬致遠



Zhì

Yuăn

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Ce poème figure dans le recueil Quinze poèmes chinois pour les enfants disponible sous format pdf.

Mots-clefs : paysage crépuscule tristesse

Mă Zhì Yuăn (1250 – 1324) :
Double ton – « Chant du versant sud de l’âge »

雙調–壽陽曲

Shuāng

diào



Shòu

yáng


煙寺晚鐘
Yān

wăn
zhōng
寒煙細
Hán
yān

古寺清


qīng
近黃昏禮佛人靜
Jìn
huáng
hūn


rén
jìng
順西風晚鐘三四聲
Shùn

fēng
wăn
zhōng
sān

shēng
怎生教老僧禪定
Zĕn
shēng
jiāo
lăo
sēng
chán
dìng
馬致遠



Zhì

Yuăn

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Mots-clefs : temple bouddhisme soir

Mă Zhì Yuăn (1250 – 1324) :
Double ton – « Chant du versant sud de l’âge »

Lueurs    couchant     le            pêcheurs Les coups                               reflets                          Sur                        verts, se              appels     pêcheurs. Suspendus     portails                     plusieurs maisons                     Tout            place                      genre.

       du          sur            de                        rabatteurs            Les         du couchant scintillent,        digue aux peupliers           croisent            des                     aux          de branchages entre                           des                   prend            une                   

                          village                       des            ont cessé,                                          la                                        les                                                                                   sèchent     filets,      ceci             dans     peinture de       

雙調–壽陽曲

Shuāng

diào



Shòu

yáng


漁村夕照

cūn

zhào
鳴榔罷
Míng
láng

閃暮光
Shăn

guāng
綠楊堤數聲漁唱

yáng

shù
shēng

chàng
掛柴門幾家閒曬網
Guà
chái
mén

jiā
jiàn
shài
wăng
都撮在捕魚圖上
Dōu
cuō
zài



shàng
馬致遠



Zhì

Yuăn

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Mots-clefs : pêcheurs soir paysage

Mă Zhì Yuăn (1250 – 1324) :
Double ton – « Chant du versant au soleil de l’âge »

雙調–壽陽曲

Shuāng

diào



Shòu

yáng


江天暮雪
Jiāng
tiān

xuĕ
天將暮
Tiān
jiāng

雪亂舞
Xuĕ
luàn

半梅花半飄柳絮
Bàn
méi
huā
bàn
piāo
liŭ

江上晚來堪畫處
Jiāng
shàng
wăn
lái
kān
huà
chù
鉤魚人一蓑歸去
Gōu

rén

suō
guī

馬致遠



Zhì

Yuăn

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Mots-clefs : peinture paysage soir

Mă Zhì Yuăn (1250 – 1324) :
Double ton – Sur l’air d’« Inamovible »

雙調-撥不斷

Shuāng

diào







duàn
布衣中


zhōng
問英雄
Wèn
yīng
xión
王圖霸業成何用
Wáng



chéng

yòng
禾黎高低六代宮


gāo

liù
dài
gōng
楸梧遠近千官冢
Qiū

yuăn
jìn
qiān
guān
zhŏng
一場惡夢

chăng
è
mèng
馬致遠



Zhì

Yuăn

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Mots-clefs : décadence ruines

Zhào Mèng Fŭ (1254 – 1322) :
Chronique d’un voyage ancien

           mars      sud    fleuve les        de                      Des                   s’ouvrent       flétrissent, les saules si souples, Il tombe des         rouges, tant qu’ils           des airs éperdus,        que         tendre                     les                              canard doré brûle du        ; sur            tombe le                                                                           de                  esseulé, silencieux         vent                            paroles,    demeure                    couchant.

                                       volées    loriots                  corolles                    et se                                                                              inspirent                   Tandis        vert        si          jalouse     toilettes d’un midi…                              parfum          rivière          crépuscule.                          les tambours                            lune. À présent,                     dans                         main, sans          je                  lueurs du          

C’était en      ; au     du                              s’égaillent,              blanches                                                                  pétales                                                            le                sensible                                  Dans le                                   la                              Le bateau d’apparat dont              résonnent revient nimbé                                              le      d’est, Coupe en                                face aux                    

紀舊游



jiù

yóu
三月江南鶯亂飛
Sān
yuè
jiāng
nán
yīng
luàn
fēi
白花開謝柳依依
Bái
huā
kāi
xiè
liŭ


落紅無數迷歌扇
Luò
hóng

shù


shān
嫩綠多情妒午衣
Nèn

duō
qíng



金鴨焚香川上暝
Jīn

fén
xiāng
chuān
shàng
míng
畫船撾鼓月中歸
Huà
chuán
zhuā

yuè
zhōng
guī
如今寂寞東風裡

jīn


dōng
fēng

把酒無言對夕暉

jiŭ

yán
duì

huī
趙孟頫

Zhào

Mèng


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Mots-clefs : voyage fleuve crépuscule

Zhào Mèng Fŭ (1254 – 1322) :
Quatrain

絕句

Jué


溪頭月色白如沙

tóu
yuè

bái

shā
近水樓臺一萬家
Jìn
shuĭ
lóu
tái

wàn
jiā
誰向夜深吹玉笛
Shuí
xiàng

shēn
chuī


傷心莫聽後庭花
Shāng
xīn

tīng
hòu
tíng
huā
趙孟頫

Zhào

Mèng


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Mots-clefs : nuit musique solitude

Zhào Mèng Fŭ (1254 – 1322) :
Quatrain

絕句

Jué


春寒惻惻掩重門
Chūn
hán


yăn
zhòng
mén
金鴨香殘火尚溫
Jīn

xiāng
cán
huŏ
shàng
wēn
燕子不來花又落
Yàn


lái
huā
yòu
luò
一庭風雨自黃昏

tíng
fēng


huáng
hūn
趙孟頫

Zhào

Mèng


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Mots-clefs : nuit printemps tristesse

Wáng Qīng Huì (~1265 – ~1294) :
Sur l’air de « Tout un fleuve de rouge »

    Trois Lacs             Suprême,            de           l’eau                 plus     couleurs d’autrefois. D’alors                           la                   de                       Jade et            d’or du        impérial.     nom répandait un        d’orchidée dans    pavillon                         Je         figure                                aux      de            et                            un coup            de                le                                                                                     nuages                             infinie,                    -     Face     cent            et                                      de                                          je                                                                         à        tourne                                            demande   Huang É                             Qu’ensemble nous soyons                       

               de Fluidité          les fleurs          Sur       bourbeuse n’ont                                              remémore au vent,      pluie,   la          printemps, La Tour            les Portes         palais                                parfum                                         impériales,                               étourdi de             côté    l’Empereur        princes. Soudain               de                   déchira    ciel,                 et gloire finirent. Dragons et             dispersés,                sont           Une amertume          À        confierais-je                 deux monts                   de larmes sur le            robe.     relais et          la                        cauchemars    terre et               La voiture impériale                   travers          passes      la       Je         à         qu’elle me laisse                                           ou            

Aux                                               lotus                                les                               je me                   à           à    rosée                       de                                             Mon                                         le          des épouses                faisais        de nénuphar            moiteur                           des                  quand            tambour    guerre                  alors, Opulence                                tigres sont            Vent et             disparus.                         qui la           -   ?      aux                    rivières, Tant                  sang    ma       Par           auberges    nuit,    tressaille de            de          de poussière,                        l’aube        à         monts et        sous    lune.                                        l’imiter,                         pleines    croissants.

滿江紅

Măn

jiāng

hóng
太液芙蓉
Tài


róng
渾不似舊時顏色
Hún


jiù
shí
yán

曾記得春風雨露
Céng

de
chūn
fēng


玉樓金闕

lóu
jīn
què
名播蘭馨妃后里
Míng

lán
xīn
fēi
hòu

暈潮蓮臉君王側
Yūn
cháo
lián
liăn
jūn
wáng

忽一聲鼙鼓揭天來


shēng


jiē
tiān
lái
繁華歇
Fán
huá
xiē
龍虎散
Lóng

sàn
風雲滅
Fēng
yún
miè
千古恨
Qiān

hèn
憑誰說
Píng
shuí
shuō
對山河百二
Duì
shān

băi
èr
淚盈襟血
Lèi
yíng
jīn
xuè
驛館夜驚塵土夢

guăn

jīng
chén

mèng
宮車曉輾關山月
Gōng
chē
xiăo
zhăn
guān
shān
yuè
問姮娥于我肯從容
Wèn
Héng
É


kĕn
cóng
róng
同圓缺
Tóng
yuán
quē
王清惠

Wáng

Qīng

Huì

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Mots-clefs : courtisane chute exil

Zhāng Yăng Hào (1270 – 1329) :
Note médiane - Sur l’air d’ « Un mouton sur un flanc de montagne »

Dans    Haute Passe,           des époques anciennes      et crêtes       en            Houles             comme    colère, Au              de              de ruisseaux    la            la                                     l’Ouest, À l’esprit                      Le             marcher                des     et                        passées,    leurs                           mille             toutes                                       Le                          périssent, Le                

     la              évocation                       Pics                    assemblée,        et                en                 «          monts,                    »,                  Haute Passe. Au loin la          de                     perplexité              cœur gros               les traces                Han. Ces dynasties                          impériaux, les           pièces sont                 terre.          fleurissent,    peuple souffre.                        peuple         

                                                                    comme                         rouleaux                     pays   ceint           coupé                    route vers                            capitale                                   et doute.              à         sur                Qin    des                             De       palais                dix                          devenues        Qu’elles                                 Qu’elles                      souffre.

中呂–山坡羊

Zhōng





Shān



Yáng
潼關懷古
Tóng
Guān
huái

峰巒如聚
Fēng
luán


波濤如怒

tāo


山河表裏潼關路
Shān

biăo

tóng
guān

望西都
Wàng


意躊躕

chóu
chú
傷心秦漢經行處
Shāng
xīn
qín
hàn
jīng
xíng
chù
宮闕萬間都做了土
Gōng
què
wàn
jiān
dōu
zuò
liăo

Xīng
百姓苦
Băi
Xìng

Wáng
百姓苦
Băi
Xìng

張養浩

Zhāng

Yăng

Hào

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Ce poème célèbre exprime l'empathie de Zhang Yanghao envers le peuple et son scepticisme envers le sens de l'histoire.

Mots-clefs : histoire peuple

Zhāng Yăng Hào (1270 – 1329) :
Note médiane – Sur l’air de « Chanson du ciel matinal »

       ma               En retraite                        plus           souffle               vent et nuages.       et insensé, je                    la            et               Et                         que    m’en aperçois. Je                                            toute                                                          et vert,    paysage     collines et     ruisseaux,                             témoin                                

          condamnation,             au pays natal, Je                  du                                                                                  maladresse       stupidité,       n’est                                         me ballade     monts et par       Libre de       attache : Voici de     trente        la conclusion. Bleu          ce                                        Plus            encore, Est           mon désir de vivre à loisir.

Depuis                                                n’ai      besoin            pour soulever                 Égaré                m’étais perdu dans                  la               ce       qu’aujourd’hui     je                              par              vaux,                                   ces        années                                         des             des                 enchanteur                    de                             

中呂-朝天曲

Zhōng





Cháo

tiān


自劾


退歸
Tuì
guī
用不著風雲氣
Yòng

zháo
fēng
yún

疏狂迂闊拙又癡
Shū
kuáng

kuò
zhuó
yòu
chī
今日才回味
Jīn

cái
huí
wèi
玩水游山
Wán
shuĭ
yóu
shān
身無拘系
Shēn



這的是三十年落的
Zhè
de
shì
sān
shí
nián
luò
de
翠微
Cuì
wēi
更奇
Gèng

知道我閒居意
Zhī
dào

xián


張養浩

Zhāng

Yăng

Hào

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Mots-clefs : retraite liberté nature

Zhāng Yăng Hào (1270 – 1329) :
Note médiane – Sur l’air de « Le douzième mois » suivi de « Le chant du peuple Yao »

                                                      de    gloire, J’ai                    de        sous la lune. Je               ces                   de                                                                                                            m’en                        monde,      les            moi,    dors                       lever du                 Rivière-en-pente    joie des         des                    paix,      autour des         les mûriers       chanvre                                  Avec          il n’est nul               ne                                   yeux des               monts                         en           Le             source quand                                                      je               goûter                       chaumière.

Depuis que            échappé    l’enfer du              la              rejoint               fleurs                  me          à                                champs,    passe tout mon temps                     brouillard semer et           Au                             pas          du        Tous                                   traite jusqu’au                Je vois          -  -      la               et                     en                                           et            croître      un                          canne                      où je           aller,                 les          nuages    des                saurait           peinture.             la              ses échos           avec              l’écoute,                              la                 ma           

           je me suis         de            mérite et                            ce paradis                               consacre       quelques hectares    beaux         Je                      à regarder pluie et                     cultiver.    demeurant je ne      soucie     le moins                    jours chez      je      d’une                          jour.         à        -  -                  coqs        chiens s’élever          Tout            maisons                le                 dans    brouillard vert.      ma                    endroit          puisse        Pour me remplir                     et           qu’on ne         rendre                 bruit de                           résonnent      attention je           Puis    m’en retourne           tranquillité de              

中呂-十二月帶堯民歌

Zhōng





Shí

èr

yuè

dài

Yáo

mín


從跳出功名火坑
Cóng
tiào
chū
gōng
míng
huŏ
kāng
來到這花月蓬瀛
Lái
dào
zhè
huā
yuè
péng
yíng
守著這良田數頃
Shŏu
zhe
zhè
liáng
tián
shù
qĭng
看一會雨種煙耕
Kàn

huì

zhòng
yān
gēng
倒大來心頭不驚
Dào

lái
xīn
tóu

jīng
每日家直睡到天明
Měi

jiā
zhí
shuì
dào
tiān
míng
見斜川雞犬樂昇平
Jiàn
xié
chuān

quăn

shēng
píng
繞屋桑麻翠煙生
Rào

sāng

cuì
yān
shēng
杖藜無處不堪行
Zhàng


chù

kān
xíng
滿目雲山畫難成
Măn

yún
shān
huà
nán
chéng
泉聲響時仔細聽
Quán
shēng
xiăng
shí


tīng
轉覺柴門靜
Zhuăn
jué
chái
mén
jìng
張養浩

Zhāng

Yăng

Hào

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Mots-clefs : retraite tranquillité

Zhāng Kĕ Jiŭ (vers 1270 – vers 1348) :
Sur l’air de « Sable purifié de ciel »

天淨沙 

Tiān

jìng

shā
閨怨
Guī
yuàn
檀郎何處忘歸
Tán
láng

chù
wàng
guī
玉樓小樣別離

lóu
xiăo
yàng
bié

十二闌干遍倚
shí
èr
lán
gān
biàn

犬兒空吠
quăn
ér
kōng
fèi
看看月上荼蘼
kàn
kàn
yuè
shàng


張可久

Zhāng



Jiŭ

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Mots-clefs : attente retour

Zhāng Kĕ Jiŭ (vers 1270 – vers 1348) :
Sur l’air de « Ballade sur le fleuve limpide »

清江引

Qīng

jiāng

yĭn
秋思
Qiū

自從玉關人去也

cóng

guān
rén


寂寞銀屏夜


yín
píng

風寒白藕花
Fēng
hán
bái
ŏu
huā
露冷青桐葉

lĕng
qīng
tóng

雁兒未來書再寫
Yàn
ér
wèi
lái
shū
zài
xiĕ
張可久

Zhāng



Jiŭ

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Mots-clefs : solitude froid attente

Zhāng Kĕ Jiŭ (vers 1270 – vers 1348) :
Sur l’air de « Le cri du marchand de fleurs »

La condition du voyageur            la tour                                                                     à            monde sur                             souviens    Xié    Fondateur,                                                              frapper le                                   temps-   on tirait    tigre.              le         ?                                                                     

                                 de                           vers le nord, je              l’Excellent, Vivant   l’écart du           la                    je             de     le                  vient                               gardant confiance,            pommeau de l’épée             ces      -             le        Où              général             mélancoliques, givre et               rivages     Anciens.

                         Du haut            regardant au loin                  pense à Wang                                               colline orientale,    me                               Quand       peser la tristesse, pour qui,                                                 longue ? En          -là                        est passé              Glacials,                         glace sur les         des         

賣花聲 

Mài

huā

shēng
客況

kuàng
登樓北望思王粲
Dēng
lóu
bĕi
wàng

Wáng
Càn
高臥東山憶謝安
Gāo

dōng
shān

Xiè
Ān
悶來長鋏為誰彈
Mèn
lái
cháng
jiá
wèi
shuí
tán
當年射虎
Dāng
nián
shè

將軍何在
Jiàng
jūn

zài
冷淒淒霜凌古岸
Lĕng


shuāng
líng

àn
張可久

Zhāng



Jiŭ

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Mots-clefs : nostalgie désarroi

Zhāng Kĕ Jiŭ (vers 1270 – vers 1348) :
Sur l’air de « Des chaussures brodées de rouge »

                                      -du-Ciel Sur              les                                  neige,                 falaises                         rideaux           Grimpés aux        des gibbons                  avec la                    Les                                                                   les coucous,             obscures                                      du                                                                           !

   temple de la         de la Terrasse-  -                                 s’accumulent           de           dévalant              les eaux suspendent des            glace,             arbres             plaintifs jouent         pointe des                    de      des rhododendrons                                               Les                         creusées quand                   vent.              cœur                                 rien de            

Le              cascade               -  -         les cimes et     crêtes              les épées           En          les                                          de                                                                           nuages.     fleurs    sang                   furent crachées quand chantèrent                  grottes          furent                rugit l’Esprit          Comparées au      de l’homme, les montagnes n’ont         périlleux  

紅繡鞋

Hóng

xiù

xié
天台瀑布寺
Tiān
tái



絕頂峰攢雪劍
Jué
dĭng
fēng
zăn
xuĕ
jiàn
懸崖水掛冰簾
Xuán

shuĭ
guà
bīng
lián
倚樹哀猿弄雲尖

shù
āi
yuán
nòng/lòng
yún
jiān
血華啼杜宇
Xuè
huá



陰洞吼飛廉
Yīn
dòng
hŏu
fēi
lián
比人心山未險

rén
xīn
shān
wèi
xiăn
張可久

Zhāng



Jiŭ

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Mots-clefs : montagne terreurs

Zhāng Kĕ Jiŭ (vers 1270 – vers 1348) :
Sur l’air de « Ballade sur le fleuve limpide »

清江引

Qīng

jiāng

yĭn
幽居
Yōu

紅塵是非不到我
Hóng
chén
shì
fēi

dào

茅屋秋風破
máo

qiū
fēng

山村小過活
shān
cūn
xiăo
guò
huŏ
老硯閒功課
lăo
yàn
xián
gōng

疏籬外玉梅三四朵
shū

wài

méi
sān

duŏ
張可久

Zhāng



Jiŭ

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Mots-clefs : retraite loisir

Zhāng Kĕ Jiŭ (vers 1270 – vers 1348) :
Sur l’air d’« Une odelette pour le lauréat »

            se                      côté    saule pleureur,    barque              et vient,                piété                              dans    lumière du              Sur les pelouses     goélands flâneurs, Sous               loin des      sauvages                        roseaux                         du froid. Deux                      les          dont          ont blanchi                                                                        pluie,        chrysanthèmes encore,          ressemble         Redoublé. Les                                        Encore     fois          vase à         coupe,                  au pont               

Trinquer       séparer sur le lac        du                 la                                   tranche                     Dix       arpents      la            ciel                          des                         les                    oies                                         en          des cigales                     solidaires dans                                        les                 sont rencontrés en       étrangère. Sans                  pas                          Rien                  Yang                      finissent         flots d’azur,                 tirer du        vin                                     sur    fleuve.

         et                       À                                   enluminée va           Une         de       d’automne,     mille                                 dégagé.                                                  nuages au                        rapetissées, Parmi les            bataille                            amis                     épreuves      ensemble                 cheveux, Qui se                    terre                 vent sans            de                            qui           au                    chants           sur les                      une                          une        Faire ses adieux             le        

折桂令

Zhé

guì

lìng
湖上飲別

shàng
yĭn
bié
傍垂楊畫舫徜徉
Páng
chuí
yáng
huà
făng
cháng
yáng
一片秋懷

piàn
qiū
huái
萬頃晴光
Wàn
qĭng
qíng
guāng
細草閒鷗

căo
xián
ōu
長雲小雁
Cháng
yún
xiăo
yàn
亂葦寒螿
Luàn
wĕi
hán
jiāng
難兄難弟俱白髮
Nán
xiōng
nán


bái

相逢異鄉
Xiāng
féng

xiāng
無風無雨未黃花

fēng


wèi
huáng
huā
不似重陽


chóng
yáng
歌罷滄浪


cāng
làng
更引壺觴
Gèng
yĭn

shāng
送別河梁
Sòng
bié

liáng
張可久

Zhāng



Jiŭ

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Mots-clefs : adieux vieux amis

Zhāng Kĕ Jiŭ (vers 1270 – vers 1348) :
« Odelette du village fortifié »

            les       d’«             du                 sur             d’alors,           mon                                       la                              le          au                                      aux grues jaunes,     îlots         aux           blanches,               vaporeuses                loin, loin.        -ils, ceux des printemps et des automnes          Royaumes       vagues     tout                    et               mille                                 Sui                saules                    des Han reste la        Rivière-   -Oies. Assez !            d’aller et            aux          posés     le       

Composé sur     rimes        souvenir    passé »             les                     ravive              présent.    la flûte                      pure dégrise,                     dessus du         Les        rocheux                   Les                                       Dans les eaux               rejoignent,             Où     -                                            Sept                       ont      balayé de                charme                                       des                les        verts,      le                      grande        -des-              J’ai                        face     goélands              sable.

                          En                     J’écris         voyages          Je            tourment          De          de jade    fraîcheur               dans    pavillon              fleuve.     récifs                                     sableux     aigrettes                                    se                            sont-                                        des               ? Les                           l’esprit    du        des       âges antiques. Sur la digue         subsistent                   Dans    sol                                -   -                   honte            venir                         sur          

寨兒令

Zhài

ér

lìng
次韻懷古

yùn
huái

寫舊遊
Xiĕ
jiù
yóu
換新愁
Huàn
xīn
chóu
玉簫寒酒醒江上樓

xiāo
hán
jiŭ
xĭng
jiāng
shàng
lóu
黃鶴磯頭
Huáng


tóu
白鷺汀洲
Bái

tīng
zhōu
煙水共悠悠
Yān
shuĭ
gòng
yōu
yōu
人何在七國春秋
Rén

zài

guó
chūn
qiū
浪淘盡千古風流
Làng
táo
jìn
qiān

fēng
liú
隋堤猶翠柳
Suí

yóu
cuì
liŭ
漢土自鴻溝
Hàn


hóng
gōu
休來往愧沙鷗
Xiū
Lái
wăng
kuì
shā
ōu
張可久

Zhāng



Jiŭ

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Mots-clefs : passé disparu

Zhāng Kĕ Jiŭ (vers 1270 – vers 1348) :
Sur l’air d’« Une pleine cour de parfums »

Fête               d’automne en      Du                              regard                             sottise,              l’ivresse    en sortir,                              anciens,              dépérir.    froid    l’épée étincelante,       dans                     mal                   c’est              que      moi.      l’aube                                          De toute                            à                                         la          du            vent                          Soufflant     les tempes    vieillard    givre     favoris.

     de                         exil    ciel à la        abaisser le           l’élever,       vertu et                                 ou                                   temps                    ou          Au                              Assis      la nuit          le                             ici              chez      Dans                 de l’équinoxe          embaume,          l’année, je        plaisir              orange    cette          Sur    montagne                    bruisse dans les                                               le                   

        l’équinoxe                                terre,                    ou           Entre                   sombrer dans                         D’aujourd’hui vers les                prospérer                      de                                        à braver        du pays, Vraiment           ailleurs                           radieuse               l’alcool                               prends           la couleur        de       lumière.                    dragon, Le                       arbres,           sur            du                    des         

滿庭芳

Măn

tíng

fāng
客中九日

zhōng
jiŭ

乾坤俯仰
Qián
kūn

yăng
賢愚醉醒
Xián

zuì
xĭng
今古興亡
Jīn

xīng
wáng
劍花寒
Jiàn
huā
hán
夜坐歸心壯

zuò
guī
xīn
zhuàng
又是他鄉
Yòu
shì

xiāng
九日明朝酒香
Jiŭ

míng
zhāo
jiŭ
xiāng
一年好景橙黃

nián
hào
jĭng
chéng
huáng
龍山上
Lóng
shān
shàng
西風樹響

fēng
shù
xiăng
吹老鬢毛霜
Chuī
lăo
bìn
máo
shuāng
張可久

Zhāng



Jiŭ

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Mots-clefs : exil lumière

Bulle